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La confrontation entre trois détenus de milieux sociaux différents, que rien, sinon la “zonzon”, ne pouvait rapprocher.
Zonzon, c’est la confrontation entre trois détenus de milieux sociaux différents, une friction entre trois langages, trois cultures, trois morales antagonistes... Pour ces hommes que rien, sinon la “zonzon”, ne pouvait rapprocher, la cohabitation va provoquer des confrontations, indispensables pour comprendre ce qu’est la liberté...
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" Les films qui se passent en prison (zonzon en argot) constituent presque un genre en soi. Laurent Bouhnik (Select Hôtel) le re
" Les films qui se passent en prison (zonzon en argot) constituent presque un genre en soi. Laurent Bouhnik (Select Hôtel) le renouvelle en misant essentiellement sur une forme virtuose, travaillant beaucoup les lumières, le cadre, le son, les gros plans isolés, les ralentis, la déconstruction narrative. Sur le fond, Bouhnik est plus classique : les lois qui envoient les gens en prison ne s'appliquent plus à l'intérieur. Là, ce sont les "matons" qui font la pluie et le beau temps. La réussite de l'entreprise doit beaucoup aux trois acteurs : Jamel Debbouze, Gaël Morel, et surtout Pascal Greggory, impressionnant de force physique et de fragilité psychologique. Preuve de la justesse du film : l'Observatoire international des prisons va le projeter aux parlementaires qui doivent prochainement plancher sur la question."
" Parce que le réalisateur a un indéniable sens du rythme, du montage, aussi, qu’il sait maintenir, dans ce qui es
" Parce que le réalisateur a un indéniable sens du rythme, du montage, aussi, qu’il sait maintenir, dans ce qui est pourtant la plus désespérante des monotonies, un suspense, dessiner peu à peu des psychologies. Et, aussi, choisir, et diriger, de remarquables interprètes... (...)
Entre les scènes cocasses et les éprouvantes brimades, entre le parloir et le mitard, Laurent Bouhnik dresse un tableau très ressemblant, selon les spécialistes, de la prison d’aujourd’hui. Et prouve avec ce deuxième film qu’il est un vrai cinéaste."
" Bouhnik a choisi le gothique flamboyant. Cadrages tordus, net-flou-net, ralentis, flash-back abondent. Dans un premier temps, &ccedi
" Bouhnik a choisi le gothique flamboyant. Cadrages tordus, net-flou-net, ralentis, flash-back abondent. Dans un premier temps, ça agace (...) Puis on admet vite que les effets en question ne sont pas gratuits. Qu’au contraire Bouhnik y puise une esthétique appropriée à ce monde hors du temps où le fantasme est la seule liberté, où le bout d’une cigarette apparaît comme un astre incandescent.
On pense à Genet, même si le dialogue poétise peu. Seul le regard le fait. Bel exemple de cette justesse lorsque, dans une scène de parloir entre Greggory et sa femme (la toujours juste Fabienne Babe), la caméra s’approche très lentement du mur qui se trouve entre eux, jusqu’à éluder tout à fait les deux acteurs qui vont parler en hors-champ et ne voir que ce mur de prison comme seul personnage obsédant... Si Antonioni avait fait ça jadis, on aurait crié au génie.
Laurent Bouhnik (qui a tourné vite: quatre semaines) semble avoir le cinéma dans le sang: une pulsion physique vers le plan et la rythmique justes. Il a aussi la clairvoyance d’être parti d’une pièce de théâtre et de ne pas se poser, à la différence de son premier Sélect Hôtel, en «auteur-metteur en scène». Humilité rare dans notre cinéma de tous les cumuls inconséquents."
" Zonzon ne va pas de la cellule à l'air libre mais s'enfonce dans les boyaux toujours plus disciplinaires, déso
" Zonzon ne va pas de la cellule à l'air libre mais s'enfonce dans les boyaux toujours plus disciplinaires, désocialisés et inhumains du monde pénitentiaire. Stylisant cette immersion à l'extrême, le cinéaste a tourné son film en studio, ce qui lui permet d'accumuler des effets d'éclairage, de moduler des contrastes d'ambiances radicalisées et d'adopter une mobilité de la caméra probablement impensable dans un établissement réel. On pourrait trouver à redire à la facture générale du film, photo ultrachiadée, images de traviole, flous artistiques, etc. Ces choix de mise en scène, pour tape-à-l'oeil qu'ils soient, sont à prendre ou à laisser mais ils ont leur cohérence, parfois faible, souvent heureuse, comme dans cette longue série de travellings aller-retour dans la grisaille du mitard qui envoûtent silencieusement la fin du film. Quand on aura ajouté que l'audace du casting se révèle payante, les trois acteurs principaux étant irréprochables avec mention spéciale pour Pascal Greggory, qui semble entretenir avec son rôle de caïd une intensité mutante peu commune , qu'est-ce qui, pourtant, coince et gêne durablement aux entournures ?
En fait, essentiellement des problèmes d'écriture (...) on restera circonspect sur la sentence-clausule de l'affaire, «la prison, c'est pas ta maison», qu'on croirait directement arrachée au manuel du parfait aumônier. Protester de l'horreur de l'enfermement, très bien, bonne pioche, mais encore? La prison, institution évidente, ténébreuse et austère, comme la décrivait Michel Foucault, et parce qu'elle a le pouvoir d'éclipser les individus, est aussi une machine à produire des images et surtout pas mal d'imagerie. C'est au fond Raymond Depardon qui, dans son Délits flagrants, avait trouvé la parade pour rendre la prison un peu moins abstraite à ceux qui n'y ont pas (encore) goûté, en nous baladant dans l'antichambre des geôles, dans les sous-sols dérobés du palais de justice de Paris."
" Une plongée en apnée dans l'univers sans pitié de la zonzon. Laurent Bouhnik (Sélect Hôtel) a f
" Une plongée en apnée dans l'univers sans pitié de la zonzon. Laurent Bouhnik (Sélect Hôtel) a filmé l'enfermement sans romance superflue. Dans cette Zonzon, pas de grande histoire d'évasion ou de formidable casse en préparation. Juste le quotidien rythmé de faux espoirs, de lâchetés, de sauvagerie et de drôlerie acide. Une diatribe contre le système carcéral du pays des droits de l'homme, qui oublie ses prisonniers, malheureusement affadie par un parti pris poético-esthétisant - flous, ralentis, couleurs saturées et discours décalés. A voir malgré tout. "
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