
Merzak Allouache : "Continuer à témoigner de l'Algérie par tous les moyens..."
Après son très critique Bab el-Oued City, le réalisateur pouvait difficilement tourner un nouveau film en Algéri...
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Rat des champs, Alilo débarque émerveillé d'Alger chez son cousin Mok, parisien jusqu'au bout des ongles... Premiers pas au cinéma de Gad Elmaleh.
Mok, parisien jusqu'au bout des ongles, accueille son cousin qui débarque d'Alger pour son petit trafic. Mais Alilo perd l'adresse de son correspondant et une course-poursuite de cinq jours s'engage pour retrouver la fameuse valise qu'il doit impérativement ramener à Alger... Premiers pas au cinéma de Gad Elmaleh. Une comédie qui fit sensation : Prix de la Critique Arabe au Festival de Cannes 1994 (Quinzaine des réalisateurs), Ancre d'or au Festival d'Haïfa 1996, Tanit d'or au Festival de Carthage... Le film a été soutenu par l'ACID lors de sa sortie en salle.
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"Le film se nourrit de la réalité, et la façon dont cette vie se transforme en fiction est de première main. Merzak Allouache est décidémen
"Le film se nourrit de la réalité, et la façon dont cette vie se transforme en fiction est de première main. Merzak Allouache est décidément maître dans l'art de transfigurer le réel sans jamais le déformer."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
" Après Bab El-Oued City, Merzak Allouache s'était retrouvé dans l'impossibilité de revenir à Alger. Avec son film suivant, Salut Cousin !,
" Après Bab El-Oued City, Merzak Allouache s'était retrouvé dans l'impossibilité de revenir à Alger. Avec son film suivant, Salut Cousin !, il était confronté à un paradoxe : comment témoigner sur l'Algérie sans la filmer, et rendre compte d'un drame sans y avoir accès. Cette nécessité de témoigner à tout prix se traduit par une comédie.
Dans ce film attachant, (...) émerge un comédien, Gad Elmaleh, qui fait preuve d'une présence exceptionnelle."" Salut cousin ! relève à la fois de la fable morale et de l'étude de moeurs. Il combine des éléments hétérogènes dont la meilleure part le
" Salut cousin ! relève à la fois de la fable morale et de l'étude de moeurs. Il combine des éléments hétérogènes dont la meilleure part le rattacherait à la tradition de la comédie italienne (pour la capacité à faire rire des travers et caractéristiques de la société ellemême) et dont la dimension la moins convaincante rappellerait un certain réalisme poétique (le personnage du voisin passant son temps à déclamer du Shakespeare).
Le burlesque naît ainsi du contraste entre les deux héros, et le récit va, en toute logique, conduire à une contamination réciproque et se mettre au service d'une apologie du métissage, soulignée notamment par l'utilisation et le détournement constant du langage. L''humour n'empêche pas la description précise d'un Paris très actuel, I'évocation d'une survivance de ces petits îlots populaires que représentent encore quelques antiques et minuscules morceaux de quartiers parisiens, condamnés à brève échéance."
" Pas besoin d'invoquer le progressisme de Merzak Allouache, l'un des seuls bons cinéastes algériens (avec Brahim Tsaki, prince du désert, e
" Pas besoin d'invoquer le progressisme de Merzak Allouache, l'un des seuls bons cinéastes algériens (avec Brahim Tsaki, prince du désert, et Zemmouri, le mendiant de Paris, qui sont encore meilleurs), pour vendre ce joli film inattendu qui ne se laisse pas oublier. Pas à cause de la performance insolite de Gad Elmaleh (...) Ce qui détonne dans ce film, c'est l'autre : le cousin défoncé, le dealer, encore plus débile que le cousin d'Alger. Il fait rire, lui. Le mérite en revient à Mess Hattou, acteur génial, hilarant, respirant la bêtise et la fourberie. Son jeu est hystérique, et presque sophistiqué. A certains moments, il est à lui seul les trois Pieds Nickelés, ou les quatre Marx Brothers. L'instant d'après, il est le sosie improbable de Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard, les deux ours furieusement idiots d'un film hors norme, Dancing. Oublier les normes, retenir les ovnis, c'est la leçon du cinéma (...)"
Louis Skorecki" A travers ses personnages, Allouache filme ses deux amours à lui : Alger, dont on devine les tourments à travers les coups de fil angoissé
" A travers ses personnages, Allouache filme ses deux amours à lui : Alger, dont on devine les tourments à travers les coups de fil angoissés d'Alilo à son patron, et Paris, qui rit de se voir si belle en son miroir. Mais un miroir qui se brise, parfois, comme les rêves de Mok. Il suffit de deux flics pour que le personnage soit fait comme un rat, et fermement raccompagné à la frontière.
Rat des villes redevenant rat du bled.
La gravité pointe donc constamment dans ce film pourtant
parcouru d'une dérision légère. Et puis, soudain, Allouache ose une séquence magnifique
: sur un rythme de valse, une mob pourrie se
transforme en moto de comédie musicale et s'élève lentement dans
l'air de Paris. On se croirait dans un film de René Clair...
Moment poétique et politique. Car enfin, voler au-dessus
d'un nid de fêlés, français ou algériens, c'est encore un
acte de résistance."
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